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Aux Origines de Trésors d’Afrique : une Histoire de Bien-être et de Transmission
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Mon intérêt pour les produits naturels est né d’un choc personnel : voir la santé de ma mère se dégrader après un diagnostic de diabète de type 2, combiné à de l’hypertension, à son âge avancé ainsi qu'au poids des épreuves accumulées tout au long de sa vie.
C'est à mesure que ses forces déclinaient, les hospitalisations s’enchaînaient, que j’ai pris conscience de la gravité de la situation. Détectée très tard, à l’approche de la soixantaine, sa maladie s’inscrivait dans un cadre présenté comme irréversible : une pathologie chronique dont on ne guérit pas, et face à laquelle la seule option thérapeutique au quotidien, consiste à “limiter les dégâts” causés par l’hyperglycémie.Il faut dire que, comme beaucoup de femmes de sa génération, elle avait grandi avec des habitudes alimentaires bien ancrées : riz blanc, bouillons industriels, pain… Des choix dictés par la nécessité de nourrir sa famille plus que par une conscience nutritionnelle. Même l’infusion d’hibiscus, pourtant réputée bénéfique, finissait saturée de sucre. Jour après jour, ce qui aurait pu soigner en venait à abîmer.
Des habitudes, que nous avons nous-même intégrées dès l’enfance, sans forcément les remettre en question en grandissant. Et quand j’ai cherché à l’aider, je me suis vite heurtée à un mur : trop de conseils théoriques, trop loin de sa réalité, de sa culture, de son quotidien. Rien qui fasse vraiment sens pour elle.
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Ce que j'ai découvert…
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Ce vide m’a poussé à m’intéresser de près à la médecine naturelle, et plus précisément à la médecine prophétique.
J’avais besoin de comprendre, d'apprendre, d'acquérir des repères… pour vraiment l’aider, et lui proposer des solutions simples, concrètes et adaptées à son mode de vie.
Au fil de mon apprentissage, j’ai découvert que beaucoup de réponses existaient déjà dans nos traditions. De nombreux ingrédients venus du continent africain étaient reconnus, souvent même validés par la science. En réalité, le problème n’était pas leur efficacité, mais le manque de transmission.
Nos mères et nos tantes utilisent ces trésors depuis toujours, mais sans toujours en mesurer pleinement la portée. Or un remède n’est utile que si l’on en saisit le sens. C'est alors que j'ai compris qu’il ne suffisait pas d’avoir accès à un trésor : encore faut-il en connaître la valeur.Ce constat n’est d'ailleurs pas nouveau. Il y a plus de trente ans, le Pr Adjanohoun, l’un des plus grands botanistes africains et premier Docteur noir en sciences botaniques, le rappelait déjà :
“Avec plus de 75 000 espèces végétales rien qu’en Afrique subsaharienne, le continent africain est doté d’une énorme richesse en ressources végétales. Mais hélas, l’Afrique reste un acteur mineur sur le marché mondial des produits naturels, en grande partie en raison du manque d’informations…”
C’est face à ce manque de transmission que j’ai créé Trésors d’Afrique, début 2022.
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Aux Origines de Trésors d’Afrique : une Histoire de Bien-être et de Transmission
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Mon intérêt pour les produits naturels est né d’un choc personnel : voir la santé de ma mère se dégrader après un diagnostic de diabète de type 2, combiné à de l’hypertension, à son âge avancé ainsi qu'au poids des épreuves accumulées tout au long de sa vie.
C'est à mesure que ses forces déclinaient, les hospitalisations s’enchaînaient, que j’ai pris conscience de la gravité de la situation. Détectée très tard, à l’approche de la soixantaine, sa maladie s’inscrivait dans un cadre présenté comme irréversible : une pathologie chronique dont on ne guérit pas, et face à laquelle la seule option thérapeutique au quotidien, consiste à “limiter les dégâts” causés par l’hyperglycémie.Il faut dire que, comme beaucoup de femmes de sa génération, elle avait grandi avec des habitudes alimentaires bien ancrées : riz blanc, bouillons industriels, pain… Des choix dictés par la nécessité de nourrir sa famille plus que par une conscience nutritionnelle. Même l’infusion d’hibiscus, pourtant réputée bénéfique, finissait saturée de sucre. Jour après jour, ce qui aurait pu soigner en venait à abîmer.
Des habitudes, que nous avons nous-même intégrées dès l’enfance, sans forcément les remettre en question en grandissant. Et quand j’ai cherché à l’aider, je me suis vite heurtée à un mur : trop de conseils théoriques, trop loin de sa réalité, de sa culture, de son quotidien. Rien qui fasse vraiment sens pour elle.
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Ce que j'ai découvert…
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Ce vide m’a poussé à m’intéresser de près à la médecine naturelle, et plus précisément à la médecine prophétique.
J’avais besoin de comprendre, d'apprendre, d'acquérir des repères… pour vraiment l’aider, et lui proposer des solutions simples, concrètes et adaptées à son mode de vie.
Au fil de mon apprentissage, j’ai découvert que beaucoup de réponses existaient déjà dans nos traditions. De nombreux ingrédients venus du continent africain étaient reconnus, souvent même validés par la science. En réalité, le problème n’était pas leur efficacité, mais le manque de transmission.
Nos mères et nos tantes utilisent ces trésors depuis toujours, mais sans toujours en mesurer pleinement la portée. Or un remède n’est utile que si l’on en saisit le sens. C'est alors que j'ai compris qu’il ne suffisait pas d’avoir accès à un trésor : encore faut-il en connaître la valeur.Ce constat n’est d'ailleurs pas nouveau. Il y a plus de trente ans, le Pr Adjanohoun, l’un des plus grands botanistes africains et premier Docteur noir en sciences botaniques, le rappelait déjà :
“Avec plus de 75 000 espèces végétales rien qu’en Afrique subsaharienne, le continent africain est doté d’une énorme richesse en ressources végétales. Mais hélas, l’Afrique reste un acteur mineur sur le marché mondial des produits naturels, en grande partie en raison du manque d’informations…”
C’est face à ce manque de transmission que j’ai créé Trésors d’Afrique, début 2022.

Pourquoi j’ai créé Trésors d’Afrique ?
Au départ, mon objectif était simple : aider ma mère, et à travers elle, toutes les femmes de sa génération. Mais très vite, j’ai compris que ce besoin allait bien au-delà.
Il concernait aussi ma génération : celles et ceux qui veulent prévenir plutôt que subir, et qui cherchent à se reconnecter à leur corps, à leur bien-être, à leurs racines. D'ailleurs, mieux vaut apprendre à prendre soin de soi avant que le corps ne nous le rappelle à sa manière.
Pour être honnête, le chemin n’a pas été simple. L’entrepreneuriat m’apprend à avancer pas à pas, à me former, à structurer, à faire des choix.
Et chaque difficulté rencontrée jusqu'à maintenant m’a rappelé pourquoi ce projet existait.
Ma mission
Mon parcours d’assistante sociale en centre d'hébergement d'urgence m’avait déjà montré combien l’accès à l’information, à la prévention, pouvait changer des vies. Avec Trésors d’Afrique, j’ai voulu prolonger cette mission : transmettre, rendre accessibles, remettre en lumière les savoirs et les richesses naturelles du continent.
En proposant une sélection de produits naturels et authentiques, choisis pour leur qualité et leur utilité. Des trésors que je souhaite rendre accessibles et compréhensibles. Pour qu’ils puissent être utilisés à bon escient, avec discernement.
De l’expérience personnelle à la vision
Trésors d’Afrique, c’est une marque, oui. Mais c'est avant tout une vision.
À travers elle, je veux contribuer à changer le regard du monde sur les produits naturels d’Afrique. Trop souvent sous-estimés, ils offrent pourtant des solutions concrètes et durables, capables de répondre aux grands défis de santé d’aujourd’hui.
Je le sais, parce que je l’ai vu. Mais surtout, parce que je l’ai vécu. Certains produits peuvent véritablement transformer un quotidien : apaiser durablement un eczéma, stabiliser une glycémie, soulager des douleurs menstruelles, digestives ou chroniques…
Avec Trésors d’Afrique, je veux permettre à chacune et chacun de vivre mieux, de profiter pleinement de son corps, de sa santé, de sa vie.

Et enfin une invitation…
Trésors d'Afrique est un projet qui fait le pont entre la science et la tradition. Entre le soin du corps et le respect de la terre. Entre les générations et leurs savoirs.
Finalement, c’est un appel à revenir à l’essentiel, à honorer nos héritages, et à redonner du sens à ce que nous consommons.
C’est aussi une invitation au voyage : gourmand, sensoriel, mais aussi contemplatif.
Qu’il s’agisse de savourer un bon miel, de respirer le parfum d’un savon artisanal ou encore de s’émerveiller devant des gousses de vanille bien affinées… chaque geste porte un sens, une intention, une mémoire.
Atoumasamba SISSOKO
PS : Sentez-vous libre de m’écrire si vous avez des questions. En DM sur Instagram par exemple. Et même si cela pourra surprendre c'est bel et bien moi qui répond à chacun de vos messages :)